Capsulite adhésive (épaule gelée) : symptômes, diagnostic et traitement

Capsulite adhésive (épaule gelée) : symptômes, diagnostic et traitement

  • 27/12/2022

Qu'est-ce que la capsulite rétractile ?

La capsulite rétractile, également appelée épaule gelée, est une affection d'origine inconnue qui provoque une douleur et une raideur progressives de l'épaule, limitant considérablement sa fonction.

La première description de la capsulite rétractile a été publiée par Duplay en 1872. Cependant, ce n'est qu'en 1934 que Codman a utilisé le terme « épaule gelée ».

Quelle est la fréquence de la capsulite rétractile ?

Elle touche environ 2 à 5 % de la population, plus souvent les femmes entre 40 et 60 ans.

Quelles maladies ou affections prédisposent à la capsulite rétractile ?

Elle est associée au diabète, aux maladies thyroïdiennes, aux maladies cardiovasculaires et à la maladie de Dupuytren. L'immobilisation après une fracture ou une chirurgie peut aussi la déclencher.

Quels sont les stades de la capsulite rétractile ?

On distingue 4 stades : pré-adhésif (douleur), capsulite adhésive (raideur), épaule gelée (mobilité très réduite), et décongélation (récupération progressive).

Comment diagnostique-t-on une capsulite adhésive ?

Par un examen clinique montrant une diminution de la mobilité active et passive. L’échographie et l’IRM peuvent aider à confirmer et à exclure d’autres causes.

Quels sont les traitements ?

  • Médicaments anti-inflammatoires (AINS, corticoïdes oraux).
  • Kinésithérapie (mobilisation passive, étirements).
  • Injections de corticoïdes.
  • Hydrodistension percutanée sous contrôle échographique.

De nombreux articles publiés soutiennent ces traitements pour traiter l’épaule gelée, certains d’entre eux comparent ces traitements isolément ou combinés entre eux, et extrapolent les résultats.

Nous expliquons ci-dessous brièvement ces traitements :

  • Le traitement anti-inflammatoire avec des AINS ou des corticoïdes oraux nous aidera à contrôler la douleur aux phases initiales, ils ont généralement un effet à court terme et ne sont pas exempts d’effets secondaires, c’est pourquoi ils doivent être pris pendant de courtes périodes et sous surveillance médicale. Ils peuvent nous aider, en phase de gel, à rendre les séances de rééducation plus supportables.
  • Le traitement rééducatif et la physiothérapie sont le traitement de première ligne et presque universel. Ils aideront à éviter la perte de mobilité de l’épaule aux phases initiales et à la récupérer en phase de gel. Les techniques les plus utilisées sont la mobilité passive et l’étirement capsulaire.(Voir les exercices d’étirement et de renforcement pour la Capsulite adhésive). À la thérapie physique, nous pouvons combiner ondes de choc, stimulation électromagnétique ou acupuncture.
  • Les infiltrations de corticoïdes sont une autre des thérapies largement utilisées, bien que leur effet soit à court terme (environ 6 semaines) et qu’elles améliorent la douleur, mais pas la raideur. Combinées à la physiothérapie, nous pouvons être plus agressifs avec la thérapie physique et raccourcir les délais de récupération.(Voir l’article sur l’infiltration échoguidée glénohumérale pour la Capsulite adhésive)
  • L’ hydrodistension percutanée décrite pour la première fois par Andren consiste en l’introduction intra-articulaire de grands volumes de liquide (jusqu’à 40-50 cc) afin de distendre la capsule articulaire et d’éliminer les adhérences et les néovaisseaux formés dans l’épaule gelée pour récupérer la mobilité perdue. Elle peut être réalisée sous contrôle radiologique par scanner (les deux émettent des radiations ionisantes et donc exposent le patient et nécessitent un bloc opératoire ou une salle de radiologie) ou sous contrôle échographique (accessible en consultation et sans émission de radiations ionisantes). Soumise à de multiples études comparatives pour évaluer son efficacité avec d’autres types de traitements, elle est considérée utile pour améliorer l’amplitude de mouvement, augmentant son efficacité lorsqu’elle est associée à des corticoïdes intra-articulaires (Gam et al., 1998 ; Courveil et al., 1992 ; Tveita et al., 2008), à la physiothérapie (Khan et al., 2005) ou même surpassant d’autres procédures comme la mobilisation sous anesthésie générale (Quraishi et al., 2007).

20 questions fréquemment posées sur la capsulite adhésive (épaule gelée) :

Combien de temps dure la capsulite rétractile ?

Elle peut durer entre 1 et 2 ans, selon le cas et le traitement appliqué.

Peut-on prévenir la capsulite rétractile ?

Oui, en évitant l’immobilisation prolongée de l’épaule après une blessure ou une opération.

Peut-elle affecter les deux épaules ?

Oui, mais pas simultanément. L’autre épaule peut être touchée plus tard.

Quelles sont les causes de la capsulite rétractile ?

Elle peut apparaître sans cause évidente ou après une blessure, une chirurgie ou une immobilisation.

Quel est le traitement le plus courant ?

Il inclut kinésithérapie, anti-inflammatoires, infiltrations de corticoïdes et, parfois, hydrodistension.

Quels sont les stades de cette affection ?

Douleur initiale, raideur, épaule gelée, puis décongélation progressive.

La douleur s’aggrave-t-elle la nuit ?

Oui, elle est souvent plus intense la nuit et peut perturber le sommeil.

La chirurgie est-elle nécessaire ?

Dans la plupart des cas non, seulement si les traitements conservateurs échouent.

Peut-on récupérer toute la mobilité ?

Oui, avec un traitement adapté, la majorité des patients retrouvent une mobilité normale ou presque.

Quels examens permettent de confirmer le diagnostic ?

L’examen clinique, l’échographie et l’IRM sont les plus utiles.

Quels exercices sont efficaces ?

Étirements et mobilisations passives réalisés avec un kinésithérapeute.

Quels médicaments sont prescrits ?

AINS et corticoïdes (oraux ou infiltrés).

Qui est le plus souvent touché ?

Principalement les femmes de 40 à 60 ans, plus fréquent en cas de diabète ou de maladie thyroïdienne.

Peut-elle laisser des séquelles permanentes ?

Oui, sans traitement, une certaine raideur ou perte de mobilité peut persister.

Différence avec une tendinite ?

La capsulite limite mouvements actifs et passifs, la tendinite surtout les mouvements actifs.

Quels sont les symptômes ?

Douleur, raideur et difficulté à réaliser des gestes quotidiens (s’habiller, se coiffer).

Est-elle visible sur une radiographie ?

Non directement. Les radios servent surtout à écarter d’autres diagnostics.

Les infiltrations sont-elles efficaces ?

Oui, pour soulager la douleur et faciliter la rééducation.

Qu’est-ce que l’hydrodistension ?

Une injection de liquide dans l’articulation pour rompre les adhérences et améliorer la mobilité.

La kinésithérapie seule suffit-elle ?

Dans beaucoup de cas oui, surtout si elle est commencée tôt et combinée si besoin.

Prenez rendez-vous avec le Dr Jordi Jiménez. Il vous accueillera à Palma pour vous aider à retrouver confort et mobilité.



ÉTIQUETTES

TRAUMATOLOGIE GÉNÉRALE
TRAUMATOLOGIE DU SPORT
THÉRAPIES ÉCHO-GUIDÉES
À PALMA DE MALLORCA

LIENS

OÙ SOMMES-NOUS

Camí de la Vileta, 7, local D
07013 Palma de Mallorca

679 699 068 (WHATSAPP)